La Fille d'Encre et d'Etoiles
Kiran Millwood Hargrave
Editions Michel Lafon
Fantastique
Alors qu'il est interdit de quitter l'île de Joya, Isabella rêve des contrées lointaines que son père a un jour visitées et cartographiées. Quand sa meilleure amie disparaît, Isabella est résolue à faire partie de l'équipe de recherches. Guidée par une carte ancienne, appartenant à sa famille depuis des générations, et par sa connaissance des étoiles, Isabella prend part à l'expédition et navigue dans les dangereux Territoires Oubliés. Mais sous leurs pas, un mythe féroce s'agite dans son sommeil...
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MON AVIS
(Sans spoiler)
La couverture est de toute beauté, le travail graphique est vraiment très réussi, de plus, à l'intérieur, les rabats laissent apparaître deux cartes... Une de l'Île de Joya telle que la voient les habitants, et une autre, telle qu'elle est une fois révélée.
On nous dit qu'en Angleterre, ce livre a été un best seller... La quatrième de couverture reste énigmatique... Alors on est forcément tenté... Et au final, on est un petit peu déçu. L'action m'a manquée tout au long du roman où tout de suite, on fait la connaissance d'Isabella, fille du cartographe de l'Île de Joya, et amie de Luppe, la fille du Gouverneur.
On nous dit qu'en Angleterre, ce livre a été un best seller... La quatrième de couverture reste énigmatique... Alors on est forcément tenté... Et au final, on est un petit peu déçu. L'action m'a manquée tout au long du roman où tout de suite, on fait la connaissance d'Isabella, fille du cartographe de l'Île de Joya, et amie de Luppe, la fille du Gouverneur.
Une jolie plume, elle charme dès les premières lignes, et puis... Tout est confus, brouillon. Le roman n'est hélas pas très bien construit et on se perd dans un tas de trop longues descriptions qui nuisent au rythme du récit, car on ne visualise pas toujours très bien où l'on est et ce qu'il se passe. Le récit pullule de flashbacks, et l'autrice ne va pas au fond des choses, ni des personnages. On survole ce qui demanderait des précisions, car l'univers serait plutôt intéressant. En bref, le récit est mal développé et certains points demandent à être éclairés.
J'ai aimé cette mythologie créée de toute pièce, mais j'aurais aimé en savoir plus sur la cartographie. De plus, on ne nous dit pas pourquoi la mère d'Isabella détenait une carte importante dans l'histoire, ni pourquoi certains habitants de l'Île de Joya sont bannis, par exemple, entre autres questions qui se posent après avoir fermé le livre.
Ma lecture m'a presque lassée, j'ai même sauté des passages à partir du milieu du roman, tant je m'ennuyais.
Une chose m'a choquée : la violence, non seulement envers les gens, réduits en esclavage, mais aussi envers les animaux. Ces descriptions d'animaux se jetant dans la mer, ces massacres, jusqu'aux insectes que l'on broie pour fabriquer des colorants, c'est détestable, je ne supporte pas. Il n'y a aucune douceur dans ce roman.
Une belle histoire d'amitié, mais sans plus.
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