mardi 25 février 2020

UN LIVRE, UN THE...


La Machine de Léandre
Alex Evans
Editions ActuSF
Steampunk

Thé Dammann Frères "Macaron Cassis Violette"
Pâtisserie Maison Llinarès Aurillac


J'ai enfin commencé ce roman qui attendait depuis longtemps dans ma P.A.L, et je me pose la question : pourquoi ne l'ai je pas lu avant ? Ce roman est trop choupi ! Pour l'instant, je suis vraiment enthousiasmée par ma lecture, il y a de la magie, de la poésie, l'univers steampunk est vraiment top, les titres de chapitres sont créés dans le style de ceux des romans de Gail Carriger, plein d'une poésie qui vous fait sourire, c'est plein de charme. Allez, j'en parlerai un petit peu plus dans ma prochaine chronique, d'ici là, je vous souhaite d'excellentes lectures, de belles découvertes de papier, telle que La Machine de Léandre que je vous conseille déjà de lire...
A très vite ! 

samedi 22 février 2020

J'AI LU : UN COIN DE PARAPLUIE


Un Coin de Parapluie
Sylvie Baron
Editions Calmann-Levy
Policier - Cosy-Mystery




À Vic-sur-Cère dans le Cantal, la villa Médard en impose par son élégance, ses secrets bien gardés, ses vies forgées autour de l’industrie du parapluie et d’une femme d’affaires exceptionnelle, Hélène Vitarelle. Remarquable dirigeante, au tempérament violent et à l’amour exclusif, elle fait trembler le personnel, plier sa famille, courber les échines. Son assassinat est un coup de tonnerre. Tout accuse son gendre, Jacques Naucelle, qui se suicide en prison, signant ainsi l’aveu de sa culpabilité. La seule à être persuadée de son innocence est sa maîtresse, Nina. La jeune femme ne voit qu’une personne capable de faire éclater la vérité : sa tante Joséfa. Bien que dubitative, celle-ci se laisse convaincre par sa nièce de se faire embaucher comme domestique dans la famille Vitarelle pour mener sa propre enquête. Fine mouche sous ses rondeurs avenantes, Joséfa va mettre à nu les rouages d’une diabolique machination.


MON AVIS 
(Sans Spoiler)


Je n'ai pas résisté à l'attrait de la couverture de ce roman lorsque je l'ai vue sur le compte Instagram de mes libraires. J'ai flashé sur le parapluie, l'hiver, la neige...  J'adore. Et puis, je suis allée rencontrer l'autrice lors d'une séance de dédicaces... Un tête à tête fort sympathique.

L'action de ce roman se déroule en Auvergne, dans ma région,  je ne connaissais pas les autres ouvrages de l'autrice qui y vit ! Oh l'aberration ! Maintenant que j'ai découvert cette petite pépite, je vais m'empresser de me laisser surprendre par les autres romans de Sylvie Baron dont la plume, alerte, fluide et très agréable, ne peine pas pour immerger le lecteur dans l'histoire.

Tout de suite, nous faisons la connaissance de Joséfa, et de Nina, sa nièce. Ce sera cette "Hercule Poirot" en jupons qui va détricoter toute l'affaire, celle d'un assassinat doublé du suicide du présumé assassin. Car notre Joséfa, loin d'être tombée de la dernière averse, va se faire embaucher comme employée de maison dans la famille d'Hélène Vitarelle, la victime, qui n'était autre que la dirigeante d'une grande entreprise de fabrication de parapluies, l'industrie de la région d'Aurillac. Ce détail n'est pas de la fiction, à Aurillac, on fabrique vraiment des parapluies, c'est d'ailleurs la capitale et le berceau du parapluie. Et c'est en observant, en questionnant, mine de rien, en fouinant aussi, que Joséfa, dotée de belles qualités humaines en plus d'être fine mouche, va résoudre la solution d'une énigme qui est loin de sauter aux yeux. 

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce cosy mystery auvergnat. La psychologie des personnages est bien marquée, surtout celle des plus attachants. La campagne du Cantal est joliment décrite, l'exactitude de ses paysages et de ses atmosphères sait charmer... Le suspense est habilement entretenu, distillé par petites touches, il favorise bien l'envie de ne pas lâcher le livre pour enfin savoir le dénouement de l'intrigue. Bref, j'ai adoré, vu la vitesse à laquelle j'ai dévoré ce roman ! 

lundi 17 février 2020

J'AI LU : LE CORBEAU D'OXFORD


Le Corbeau d'Oxford
Une Enquête de Loveday & Ryder
Faith Martin
Editions Harper & Collins
Policier - Cosy Mystery



Oxford, 1960. Lorsque Sir Marcus Deering, un riche industriel de la région, reçoit plusieurs lettres de menace anonymes, il prend le parti de ne pas s’en inquiéter. Mais bientôt, un meurtre est commis, et les meilleurs éléments de la police d’Oxford sont mobilisés. La toute jeune policière Trudy Loveday rêverait de participer à une affaire aussi importante, mais ses supérieurs coupent rapidement court à ses ambitions. Écartée de l’enquête et chargée d’assister le brillant mais peu amène Dr Clement Ryder, médecin légiste, sur une affaire classée, elle se retrouve pourtant très vite au cœur d’une énigme qui pourrait bien la mener sur la piste du mystérieux corbeau d’Oxford…


MON AVIS
(Sans Spoiler)

J'ai bien aimé ma lecture malgré une entrée en matière un peu trop conventionnelle et surtout beaucoup trop lente. Je me suis même demandé si ce roman avait été écrit aujourd'hui ou en 1960...  Cependant, ce rythme un peu apathique du début n'est pas sans rappeler certaines "mises en bouches" des romans d'Agatha Christie.  De plus, le roman est bien construit, la psychologie des personnages bien marquée, bien travaillée et l'intrigue, pas si facile à démêler.

Trudy Loveday est une jeune recrue de la police en uniforme, mais on lui octroie toutes les tâches administratives ou fastidieuses, celles des stagiaires, les rondes dans le parc, les voleurs de sacs etc...Sans compter qu'elle subit au quotidien le sexisme de certains de ses collègues. Quant à Clement Ryder, surnommé dans le métier "le vieux vautour", ancien chirurgien qui a dû abandonner son métier en raison d'un début de maladie de Parkinson, il est le coroner qui fait rouvrir une enquête de 1955 en parallèle du chantage d'un corbeau, une toute autre affaire, semble-t-il...

Pour l'aider on lui envoie Trudy Loveday que l'on aimerait voir partir se trouver un mari et faire la cuisine (vous pensez... une femme dans la police, quelle hérésie !). Mais le duo fonctionne à merveille, chacun trouvant de belles qualités de fin limier à l'autre.

Cette première enquête était plutôt plaisante à lire, le suspense distillé petit à petit, sans oublier la petite surprise de la fin, car j'ai bien cru que celle-ci allait manquer de pep's, et bien non : il y a le détail que l'on n'attendait pas, le dernier tiroir s'est ouvert avec malice.

Une petit bémol cependant : nous sommes à Oxford, et les descriptions de la ville m'ont un petit peu manquées, (les détails oxoniens de la couverture laissaient présager plus de caractère en ce sens) l'ambiance du thé à cinq heures aussi mais, je crois savoir que le tandem Ryder/Loveday se reformera pour de prochaines enquêtes que je ne manquerai pas de découvrir ! 

dimanche 16 février 2020

UN LIVRE, UN THE...


Un Coin de Parapluie
Sylvie Baron
Editions Calmann-Lévy
Roman Policier

Thé Dammann Frères : Fukuyu Myrtille
 Macaron aux Framboises : Maison Proumen - Aurillac


La semaine dernière, sur le compte Instagram de la librairie Point-Virgule, une photo présentait ce roman. Il m'a tout de suite parlé... L'hiver, la neige, un parapluie... De plus, l''histoire se passe vers Aurillac... 

Lundi après midi, je suis passée chez mes libraires pour en savoir un petit peu plus sur ce titre, l'autrice devait faire une dédicace ce samedi. On m'a présenté dans le détail tous les autres romans de l'autrice, dont j'ignorais tout, et j'ai constaté avec plaisir qu'elle situait toutes ses intrigues dans ma région. Intrigues dans le genre "cosy mystery"...
Des cosy mysteries auvergnates ? Mais oui !
Ce samedi matin, me voilà donc partie au rendez-vous. J'ai rencontré la très sympathique Sylvie Baron qui m'a aussitôt parlé du milieu de l'intrigue : l'industrie du parapluie, ici à Aurillac. J'ai déjà commencé ce roman, policier sans en avoir l'air, il s'agit d'une enquête menée par une fine mouche... Qui a tué une femme d'affaires et pourquoi son présumé assassin s'est-il suicidé ?
La plume est plutôt jolie, fluide et agréable à lire. Je n'en dis pas plus pour aujourd'hui, je n'en suis qu'à la page 60, et c'est déjà bien intriguant... Je dirais que ce roman m'a l'air parfaitement bien "conspiré" ! 
A suivre... 
Et vous, cela vous est-il arrivé de découvrir un auteur de votre région grâce aux réseaux sociaux ? 

mardi 11 février 2020

J'AI LU : THAIR - TOME 1 : RENAISSANCE


Thair
Tome 1 : 
Renaissance
Jean-Luc Marcastel
Editions Leha
SF et Fantasy Post-Apocalyptique



Il y a mille cinq cents ans, le fléau d'ftrkhen le maudit est tombé de la Lune. L'air s'est mué en feu, la Terre s'est ébrouée comme une bête blessée. En quelques heures, les cités de verre et d'acier de nos ancêtres se sont effondrées. Pendant mille ans, le froid et les ténèbres ont recouvert ce monde. Seuls ont survécu ceux qui avaient pu se réfugier dans les bastions souterrains. 
Après que les nuées se soient écartées, les hommes, entre archaïsme et modernité, se réapproprient une planète sauvage, impitoyable, qui ne les attend plus. 
En Avarnia, les champions des clans, revêtus d'armures cybernétiques de six mètres de haut, se battent avec des épées médiévales. Mais là-haut, dans les profondeurs de l'astre blessé, le mal, le haut mal, a survécu, a traversé le vide et s'apprête à dévorer Thair et tous ses peuples. Contre lui, il n'est qu'un remède, une arme, mais pour l'obtenir, Faïria, dernière châtelaine du clan assassiné d'Orguenoire, es-tu prête à en payer le prix ?


MON AVIS
(Sans Spoiler)


Dès l'entrée en matière, nous sommes en guerre post apocalyptique, en pleine tentative d'éradication de la race humaine. Sur Thair, de ce qui a été la France, il ne reste que quatre grandes régions, dont Braïz, Garonnaï et Avarnia. 
Nous sommes en Avarnia, près du Griaïre (le Puy Griou, petit clin d'oeil à une certaine partie de l'Auvergne, l'auteur rend toujours hommage au département qui l'a vu naître et je trouve cela très sympa, d'une intention presque touchante), nous suivons les rescapés d'une population survivante d'un cataclysme déclenché il y a des lustres, depuis la Lune. Nous luttons donc contre des troupes entières de "nodes" (on ne sait pas trop d'où ils arrivent, mais ils sont là), qui ont pour mission de détruire tout ce qu'ils trouvent sur leur chemin. Et rien ne leur résiste.

Tout le monde vit sous terre, nous nous trouvons dans le Thoïl d'Orguenoire, où une jeune élue, Faïria Ja-Castalaïna (élève d'une sorte de déesse, reine, protectrice qui préside à la destinée du peuple du thoïl auquel elle est affectée), va devoir, pas tout à fait de son plein gré, mais on ne lui laisse pas le choix, tenter la dernière action possible et risquée pour sauver ce qu'il reste de sa race, de sa terre.

Au fil des chapitres, on suit tantôt Faïra, tantôt Yaïn... Yaïn le harponnaïre, va lui aussi trouver son destin, avec les armes d'une part, mais aussi son destin amoureux car il va tomber sous le charme d'une sirenaïre, une créature mi-femme mi-orque marine, qu'il va devoir secourir. Il vivra toute une aventure avec Vicent, le postiaïre, un personnage très attachant.

Je ne parlerai pas d'une scène clé dans ce tome 1, mais je tiens à signaler que l'auteur a réussi une description superbement maîtrisée, toute en réalisme et en sensibilité, comme tout son récit d'ailleurs. Je suis toujours un peu sceptique quand un homme aborde soit le féminisme, soit la psychologie féminine ou des choses que seule une femme peut parler en connaissance de cause, car c'est toujours plus compliqué pour un homme de se mettre à la place d'une femme, pour diverses raisons, mais il est vrai qu'avec Jean-Luc Marcastel cela passe rarement à coté, et là, c'est vraiment brillant.

No Spoiler dans mes chroniques est ma devise, mais ce n'est pas vraiment facile avec ce roman... J'arrête donc là pour la mise en bouche, j'élague car l'univers est particulièrement riche et même complexe, les personnages sont très détaillés, à la fois physiquement et psychologiquement. 
On sent un travail de création très élaboré, structuré, précis et merveilleusement maîtrisé. Le récit fourmille de détails mais rien n'est de trop à la lecture, rien ne pèse, tout est fluide. Tout un monde a été inventé, sa faune, avec les crasèches, les craraignées,  sa flore avec les cédroïas, le mousseblé... Il est même très facile de s'imaginer une adaptation filmée de Thair car la visualisation est presque cinématographique tant tout est détaillé et découpé, surtout avec les dialogues de la conscience des nodes. 
Par contre, j'ai cherché l'espoir dans ce roman... Et je l'ai trouvé à la fin, des bribes d'espoir, mais de l'espoir.

Griaïre, Castalaïna, harponnaïre, Thoil, le Capitolaïre et ses kaïtouls... Tout un langage, toute une culture que l'on comprend assez vite à la lecture. De toute façon, à la fin de l'ouvrage figure un glossaire au cas où le lecteur ait besoin d'une définition plus complète.

Je ne peux que vivement conseiller ce roman à tout amateur de fantasy, heroïc-fantasy, fantasy post-apocalyptique, SF... car moi-même, sans en être une fan absolue, j'ai aimé ce roman. Il y a des combats certes, mais il y a du suspense, de l'action et de l'amour, tout pour emmener le lecteur loin... très loin : sur Thair ! 

lundi 10 février 2020

J'AI LU : RENDEZ-VOUS AVEC LE DANGER



Les Détectives du Yorkshire
Tome 5
Rendez-Vous avec le Danger
Julia Chapman
Editions La Bête Noire
Policier - Cosy Mystery


La mort frappe toujours deux fois. À la suite d’un accident mortel survenu à la foire aux bestiaux de Bruncliffe, le commissaire-priseur Harry Furness engage Samson et Delilah pour mener l’enquête. Mais ce qui semblait n’être qu’une simple vérification de routine prend vite un tour plus sombre quand les détectives découvrent que cet accident a probablement été provoqué… Ajoutez à cela des vols de moutons, un dangereux chantage et un fermier amoureux, et vous aurez la recette parfaite pour une enquête explosive !


MON AVIS
(Sans Spoiler)


Quand le titre nous annonce "Rendez-Vous avec le Danger", il ne plaisante pas... Cette enquête n'était pas sans sueurs froides... 

Nous voici dans les locaux de la foire aux bestiaux de Bruncliffe où l'un des employés trouve la mort, piétiné par deux taureaux. Bien sur, c'est louche... Harry Furness, le commissaire priseur, fait appel à nos deux héros de l'agence des Vallons afin de prouver que cette mort n'était pas accidentelle, mais la piste est plutôt périlleuse, voire vénéneuse...

Cette lecture fut captivante, quel plaisir de retrouver Samson, Delilah et Caliméro, on se sent proche de ces personnages si attachants, on aime les retrouver de tome en tome, d'enquête en enquête. 

Au niveau de l'intrigue, l'autrice nous emmène là où elle veut, je me suis fait berner par les écrans de fumée, et je dois avouer que cette enquête fut l'une de mes préférées, (j'avais aussi énormément aimé le tome 4). L'intrigue est si bien ficelée qu'elle m'a tenue en haleine du début à la fin de ce tome.  De plus, la plume est toujours aussi agréable à lire. 

En fil rouge à travers les tomes, nous suivons toujours l'histoire de corruption à laquelle est mêlé Samson et les malversations et affaires obscures d'Eric Procter.

Cette fois-ci, pas de détour à la maison de retraite du père de Samson et de ses amis, juste nos héros, quelques gens de Bruncliffe, bien connus pour la plupart, et quelques "guests", et puis on parle toujours de thé et de pâtisseries à déguster chez Lucy, la belle-soeur de Delilah.

Cette série, justement, c'est comme un excellent Earl Grey so british accompagné de friandises, je me régale à chaque lecture, avec du suspense, de l'humour, du mystère. Il fait frais, il pleut, cela sent bon l'humus, on entre à la patisserie des Monts... C'est un vrai moment bonbon.

Quant à la couverture, comme les précédentes, elle est trop belle, j'adore ces dessins ! 
Maintenant, je suis en manque de Bruncliffe, je vais attendre avec impatience la sortie du tome 6... 


jeudi 6 février 2020

UN LIVRE, UN THE...


Le Paris des Merveilles
Pierre Pevel
Tome 1 :
Les Enchantements d'Ambremer
Tome 2 : 
L'Elixir d'Oubli
Tome 3 :
Le Royaume Immobile
et
Contes et Récits du Paris des Merveilles
Pierre Pevel - Catherine Loiseau - Benjamin Lupu
Sylvie Poulain - Bénédicte Vizier

Editions Bragelonne
Uchronie - Steampunk - Fantastique

Thé Dammann : Grand Goût Russe
Pâtisserie Maison Llinarès - Aurillac



Si je dois conseiller une excellente série d'uchronie, c'est bien celle-ci qui arrive dans mes tous premiers romans chouchous. Le Paris des Merveilles...  Il n'y a pas de merveilles que le nom ! La plume de Pierre Pevel est divinement belle et ce Paris totalement féerique, j'y plongerai bien, et pas qu'en rêve ! 

Paris 1909, la Tour Eiffel est bâtie d’un bois blanc qui chante à la Lune, sur les Champs-Élysées, le feuillage des arbres diffuse à la nuit une douce lumière mordorée, les sirènes ont investi la Seine, les farfadets, le bois de Vincennes...  Bref, les créatures féeriques vivent parmi les hommes. 
Les messieurs ont de fières moustaches, des chapeaux melons ; les dames portent des corsets, des jupons, des bottines à boutons. Déjà, de rutilants tacots pétaradent parmi les fiacres le long les immeubles haussmanniens des Grands Boulevards. Mais ce n’est pas le Paris de la Belle Époque tel que nous l’entendons car une ligne de métro permet de rejoindre le Pays des Fées... Ambremer, la capitale d'Outremonde.

Et c'est là qu'interviennent la très futée et très élégante baronne Isabel de Saint-Gil et Louis Denizart Hippolyte Griffont, dandy et mage du Cercle Cyan, dont la demeure se situe sur l'Île Saint-Louis, près d'un arbre qui parle... Tout le monde parle, même les chats, c'est le cas d'Azincourt, le très philosophe chat ailé de Griffont.
Nos deux fins limiers (parce que oui, il y a une intrigue, des aventures, des mystères, des rebondissements, une enquête...) vont devoir faire la lumière sur bien des mystères qui tiennent le lecteur en haleine jusqu'au bout de la série. 
Oui, nous sommes bien dans un roman adulte, dans une uchronie parue chez Bragelonne, l'éditeur spécialiste de l'imaginaire et nous sommes littéralement en-chan-tés ! 
Quel roman ! 
Les couvertures, quant à elles, sont superbes. Sur celle du tome 1, verte et rousse, on y découvre la très jolie Isabel de Saint-Gil. 
Vous l'aurez compris, Le Paris des Merveilles est à lire, si vous ne l'avez déjà fait, je vous le conseille ardemment. 

mardi 4 février 2020

J'AI LU : DE SANG ET D'EBENE


De Sang et d'Ebène
14e Enquête du Commissaire Brunetti
Donna Leon
Editions Calmann-Levy/Points
Policier


Personne n'a rien vu. Pourtant, un vendeur africain vient d'être abattu au beau milieu de Campo San Stefano, l'une des plus belles places de Venise. Qui pouvait bien chercher à éliminer ce pauvre bougre ? Pourquoi le ministère de l'Intérieur fait-il pression sur le commissaire Brunetti pour qu'il abandonne l'enquête ? Peut-être à cause des diamants retrouvés parmi les affaires de la victime...



MON AVIS
(Sans Spoiler)


Un de mes Brunetti préférés ! L'action se passe en hiver, Brunetti fait ses courses de Noël, et Venise en hiver, je l'adore ! De plus, l'enquête est un peu à tiroirs et le suspense addictif, j'ai lu ce livre d'une traite ou presque.
Donna Leon nous introduit dans le monde des "Vu Compra" en Italie, les clandestins qui vendent souvenirs et contrefaçons made in China sur les sites célèbres visités par les touristes en dehors de heures d'ouverture des boutiques. Qu'a donc bien pu faire celui-ci pour mériter de se faire ôter la vie par des tueurs à gages ? Les ramifications que trouvera Guido Brunetti lui permettront d'élucider le crime, mais il restera ce constat d'échec face à une société, la même partout, son ministère des affaires étrangère, son ministère de l'Intérieur, son monde raciste et prompt à étouffer les affaires qui ne lui plaisent pas.
Brunetti, décidé à faire la lumière sur ce meurtre, n'en perdra pas pour autant l'appétit, en bon gastronome. La cuisine de Paola est presque un personnage à elle seule dans les enquêtes de Brunetti.

lundi 3 février 2020

J'AI LU : MEURTRE EN MESOPOTAMIE



Meurtre En Mésopotamie
Agatha Christie
Editions le Masque
Policier - Cosy Mystery



Une jeune infirmière, Amy Leatheran, arrive sur le chantier de fouilles de Tell Yarimjah, afin de s’occuper de Mrs Leidner, la femme d’un archéologue, qui est la proie d’angoisses nocturnes. Lorsque cette dernière sera assassinée, Amy aura l’immense privilège de voir Hercule Poirot à l’œuvre…

MON AVIS
(Sans Spolier)

Ce fut mon premier Agatha Christie, ma première enquête d'Hercule Poirot lue et ce roman m'avait donné envie de dévorer quasiment toute l'oeuvre de la romancière. (Ce fut chose faite depuis). 

L'enquête est relatée par l'infirmière de l'épouse d'un archéologue, il était facile pour Agatha Christie d'évoquer ces ambiances étant elle-même épouse d'archéologue et ayant participé à des fouilles. Donc, le décor et l'atmosphère sont particulièrement bien plantés, il n'y a plus qu'à laisser le charme agir, celui du très perspicace Hercule Poirot de passage dans la région, mais surtout l'efficacité de ses petites cellules grises... 
La trame du roman est assez classique, mais la finesse de l'analyse des comportements par le détective est géniale. Même si l'on se dit que le coupable n'est forcément pas loin, on se laisse porter par l'enquête, et on ne voit rien venir...


dimanche 2 février 2020

J'AI LU : L'HOMME QUI SAVAIT LA LANGUE DES SERPENTS


L'Homme qui Savait la Langue des Serpents 
Andrüs Kivirähk 
Editions Le Tripode Attila 
Fantastique


Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa soeur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.


MON AVIS
Sans Spoiler


Dans un souci d'uniformisation, le folklore et les traditions des forêts d'Estonie disparaissent progressivement, et la langue des serpents qui permet aux hommes d'être compris par les animaux tombe dans l'oubli. 

Ce livre n'était tout simplement pas fait pour moi. On m'annonçait de l'humour... Avec cette tristesse latente ? Je ne sais pas où il fallait rire. C'est tellement irrationnel, invraisemblable, inepte par moments, cela frisait le ridicule. 
Par exemple, entre autres situations grotesques et farfelues, cette femme qui s'envoie en l'air avec un ours, ours qui tue son mari, même ours qui se coupe les testicules à coups de dents après son coup de sang.
Tout est du même acabit : on parle de chasse aux élans que l'on tue à tour de bras, d'hémoglobine, de situations tellement extravagantes que j'ai refermé le livre avant la fin et sans regret, même si j'ai senti que ce roman était un pamphlet contre la bêtise et l'obscurantisme. L'arrivée du christianisme dans les pays baltes frise la caricature, j'ai trouvé que l'auteur se perdait un petit peu dans tous les messages qu'il espérait faire passer.

Bien sur, c'est inspiré par les anciennes légendes estoniennes elles-mêmes influencées par la mythologie nordique, elle aussi très cruelle, mais elle ne se veut pas pour autant humoristique et décalée. 
Un roman vraiment pas fait pour moi...
Un point positif : la plume est agréable, elle se veut poétique. 
.

HOMMAGE A UNE GRANDE DAME DU CRIME


Adieu et merci madame...



samedi 1 février 2020

UN LIVRE, UN THE...


Thaïr
Tome 1 :
Renaissance
Jean-Luc Marcastel
Illustration :
Lionel Marty
Editions Leha
Fantasy - SF

Thé Damman  : Printemps au Bord du Lac


Il est arrivé ! Accompagné d'un très gentil mot de la part de l'éditeur, le nouveau roman de Jean-Luc Marcastel, est une geste futuriste, un peu sombre dixit l'auteur, donc je suis avertie... 😊
Et figurez vous, que je l'ai déjà commencé, et que je le trouve tout à fait à mon goût ! On est tout de suite embarqué dans l'histoire, sans temps mort. On découvre peu à peu cet univers complexe mais non dénué de charme et de poésie, si si ! Même les noms sont inspirés de la langue occitane (l'auteur insère toujours un petit peu de ses origines). Par exemple : Ja-Castalaïna Faïra pour le nom de l'héroïne, ou encore Avarnia qui fait penser à l'Auvergne, le berceau de l'auteur. 
Par ce livre, Jean-Luc Marcastel rend un hommage à Franck Herbert, l'univers créé est tout autant fabuleux que celui de Dune.
Les illustrations sont signées Lionel Marty, le dessinateur de BD, qui avait déjà réalisé la très jolie couverture du "Retour de la Bête" (clic) de Jean-Luc Marcastel. 
Je crois que ce roman est hallucinant, alors on en reparle bientôt, mais je pense que ce sera très vite car je ne vais pas le lâcher, ce livre !