dimanche 2 février 2020

J'AI LU : L'HOMME QUI SAVAIT LA LANGUE DES SERPENTS


L'Homme qui Savait la Langue des Serpents 
Andrüs Kivirähk 
Editions Le Tripode Attila 
Fantastique


Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa soeur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.


MON AVIS
Sans Spoiler


Dans un souci d'uniformisation, le folklore et les traditions des forêts d'Estonie disparaissent progressivement, et la langue des serpents qui permet aux hommes d'être compris par les animaux tombe dans l'oubli. 

Ce livre n'était tout simplement pas fait pour moi. On m'annonçait de l'humour... Avec cette tristesse latente ? Je ne sais pas où il fallait rire. C'est tellement irrationnel, invraisemblable, inepte par moments, cela frisait le ridicule. 
Par exemple, entre autres situations grotesques et farfelues, cette femme qui s'envoie en l'air avec un ours, ours qui tue son mari, même ours qui se coupe les testicules à coups de dents après son coup de sang.
Tout est du même acabit : on parle de chasse aux élans que l'on tue à tour de bras, d'hémoglobine, de situations tellement extravagantes que j'ai refermé le livre avant la fin et sans regret, même si j'ai senti que ce roman était un pamphlet contre la bêtise et l'obscurantisme. L'arrivée du christianisme dans les pays baltes frise la caricature, j'ai trouvé que l'auteur se perdait un petit peu dans tous les messages qu'il espérait faire passer.

Bien sur, c'est inspiré par les anciennes légendes estoniennes elles-mêmes influencées par la mythologie nordique, elle aussi très cruelle, mais elle ne se veut pas pour autant humoristique et décalée. 
Un roman vraiment pas fait pour moi...
Un point positif : la plume est agréable, elle se veut poétique. 
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5 commentaires:

  1. Bonjour Nath.
    En lisant le résumé annonçant des personnages pour le moins extra-ordinaires, je n'ai pas été emballée.
    Ton avis m'a conforté dans ce que je pensais.
    Ce n'est pas du tout pour moi.
    C'est vraiment "too much".
    Bon dimanche Nath. Bisous d'Oxy

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    1. Oui too much dans l'absurde ! Une amie m'a prêté ce livre et vu qu'elle l'avait aimé, je pensais que cela aurait pu le faire aussi avec moi, j'ai donc accepté de le lire, mais j'avais tout de même une petite appréhension, ce genre de thème, je n'entre jamais dedans. Merci Oxy ! Bisous et bonne fin de dimanche !

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  2. Bon tu ne me donnes pas envie là!Lol!
    Bises!

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    1. Je n'aime pas ne pas aimer un livre, mais là, c'était trop pour moi. Si tu aimes l'absurde, cela peut le faire... mais franchement, c'est lourd...
      Bises Zoé !

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  3. Pour ma part, j'ai trouvé ce livre brillant, facile à lire et exceptionellement drole. C'est vrai que cet humour se mêle un peu au désespoir du narrateur, mais c'est à mes yeux ce qui fait toute sa force.

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