lundi 30 septembre 2024

J'AI LU : UN SOUPCON DE JASMIN

 


Les Thés Meurtriers d'Oxford
Tome 11
Un Soupçon de Jasmin
H.Y Hanna
City Editions

Policier - Cosy-Mystery

MON AVIS
(Sans Divulgâcher)

 
Le salon de thé de Gemma Rose près d'Oxford, dans les pittoresques et merveilleux Costwolds, voit sa fréquentation diminuer : on lui vole des clients et on prend son commerce pour cible... Le coupable serait un "bar à thé" récemment installé au bout du village qui propose nouveaux goûts et prix promotionnels dans un décor moderne. 
Pendant ce temps là, Evelyn Rose, la mère de Gemma se fait une nouvelle amie, venue de Taiwan, dont elle adopte les coutumes et les recettes de cuisine. Tout le monde, y compris Devlin, le compagnon policier de Gemma, doit manger avec des baguettes. 
Cependant, la patronne exécrable de ce bar à thé est assassinée, elle avait énervé beaucoup de personnes, Gemma n'était pas la seule à faire les frais de ses pratiques, mais c'est notre pâtissière, encore une fois, qui découvre le cadavre. Devlin O'Connor, le beau policier, est écarté de l'enquête, car pour Roberts (inspecteur aussi stupide que le chef Blair dans la série Hamish Macbeth) : Gemma fait partie des suspects ! Celle-ci va devoir démêler l'affaire afin de laver sa réputation. 
Inutile de vous dire que le roman se dévore en quelques heures, (parce que c'est Gemma, c'est Oxford, et ses belles descriptions de lieux que j'adore) mais j'ai trouvé un petit peu redondantes ces insistances sur l'incompétence de Roberts, et sur quelques événements un peu trop caricaturaux, et la manière dont ils se déroulent. J'avais quelques soupçons sur l'un des personnages, j'ai trouvé le roman pas assez mystérieux, ce coupable trop vite détectable.

Mais le roman reste intéressant et divertissant, on apprend quelques traditions de la culture taiwanaise grâce à quelques personnages de l'histoire. 
Les héros habituels sont toujours aussi attachants, surtout l'adorable petite Muesli, le chat de Gemma. Ce roman est divertissant mais ce n'est décidément pas le meilleur de cette série que j'adore.

lundi 23 septembre 2024

J'AI LU : ILS ETAIENT SEPT

 


Le Club de Amateurs de Romans Policiers
Tome 1
Ils Etaient Sept
C.A. Larmer
Editions Pocket

Policier - Cosy-Mystery

MON AVIS 
(Sans Divulgâcher)


Le récit démarre sur des chapeaux de roues, et on ne décroche pas une seconde ! 
Le style est simple, fluide, mais le suspense est bien amené, bien soutenu, et le lecteur se laisse très agréablement porter par le mystère.
Alicia Finlay appartient à un club de lecture de Sydney qui se prend un petit peu trop au sérieux. Elle s'y ennuie fermement et décide de le quitter pour fonder son propre club d'amateurs de romans policiers. Elle publie une petite annonce dans un journal et reçoit quelques réponses de personnes intéressées, tous fans absolus d'Agatha Christie. Le club compte sept membres, Alicia, sa soeur Lynette, Perry, Missy, Claire, Anders et Barbara. Mais voilà que l'une d'entre eux disparaît le jour de leur troisième rendez-vous. Il n'en faut pas plus à nos six membres restants pour mener l'enquête. 
Qui a lu le Train Bleu, les Vacances d'Hercule Poirot, la Mystérieuse Affaire de Styles ou Ils Etaient Dix de la célèbre romancière vont adorer ce roman hommage, qui ne laisse pas de temps mort. L'intrigue est bien ficelée, et que l'on connaisse ou pas l'oeuvre d'Agatha Christie, ce roman se lit d'une manière addictive. 
Laissez vous entrainer vers l'Australie pour résoudre ce mystère, vous ne serez pas déçu(e).
L'autrice a laissé cette dédicace au début du livre :
"Pour vous, fans d'Agatha Christie, où que vous soyez".
Comment résister ? C'est une belle réussite ! 
Je vais poursuivre la lecture de cette série policière, quatre tomes sont parus à ce jour.

samedi 14 septembre 2024

J'AI LU : MEURTRE ET TARTE AU CITRON MERINGUEE


 Meurtre et Tarte au Citron Meringuée
4e Enquête d'Hannah Swensen
Joane Fluke
Editions Points

Policier - Cosy-Mystery

MON AVIS
(Sans Divulgâcher)

Une enquête d'Hannah Swensen est toujours très plaisante à lire, il y a toujours un brin d'humour, un brin de cocasserie, un brin de suspense. Nous retrouvons notre pâtissière propriétaire d'un salon de thé au bord d'un lac du Minnesota, où le quatre Juillet, jour de la fête de l'Indépendance des Etats-Unis se prépare (je préfère l'hiver dans ce joli village de Lake Eden).
Une enquête d'Hannah Swensen ne se déroule jamais sans Delorès, sa mère très envahissante, sans Andréa, sa soeur, sans Bill le mari de celle-ci, qui est aussi policier à l'instar du beau Mike, ni sans Norman, ami d'Hannah, sans Carrie, la mère de ce dernier, ni de Lisa, associée d'Hannah au salon de thé, et bien sur, sans Moshe, le chat. Et dans ce tome, on peut ajouter Michelle, la plus jeune soeur d'Hannah.
Cette fois, Norman, le dentiste, achète une maison, il a le projet de la faire raser afin de faire construire la maison idéale qu'il avait dessinée avec Hannah pour un concours qu'ils avaient gagné ensemble. Mais, on retrouve un cadavre dans cette maison...
L'intrigue est plutôt portée sur les relations de l'entourage d'Hannah, tout le monde se met en quatre pour l'aider à mener à bien son enquête. Le suspense pourtant présent, reste léger car c'est surtout l'avancée des investigations et les réflexions d'Hannah qui sont mises en avant, sans qu'il ne se passe grand chose pendant un bon moment. On piétine un petit peu, sans pour autant s'ennuyer dans la lecture, mais au final, un peu plus de complexité aurait été la bienvenue.
La police n'est jamais très futée, c'est le petit point invraisemblable de l'histoire. Le roman est paru au début des années 2000, la technologie et les communications ne sont pas aussi avancées qu'aujourd'hui, certains événements ne pourraient donc plus se dérouler de cette façon, mais le point névralgique de l'invraisemblance reste la relation entre Hannah et ses deux prétendants, Mike et Norman, qui parait relever de l'émoi entre collégiens plutôt que l'amour non déclaré entre adultes. Ce coté romance est superflu, bien qu'il soit heureusement très léger.
Le dénouement ne surprend pas vraiment après une enquête intéressante mais assez calme.

mercredi 4 septembre 2024

J'AI LU : SHERLOCK HOLMES ET LE FANTÔME DE L'OPERA


Sherlock Holmes et le Fantôme de l'Opéra
Nicholas Meyer
Editions Archipoche

Policier


MON AVIS
(Sans Divulgâcher) 

Les réécritures ou des pastiches "à la manière de" ne sont pas toujours ma tasse de thé, mais là, c'est vivant, dynamique, c'est malicieux aussi, et même audacieux,  donc plutôt réussi. 
Il s'est écoulé trois ans, comme chacun sait, avant que Sir Arthur Conan Doyle ne ressuscite Sherlock Holmes, disparu dans les Chutes de Reichenbach en 1891. Mais pendant ces trois années, dites "le Grand Hiatus", le fin limier se cachait à Paris sous un nom d'emprunt. C'est le sujet de ce roman là, signé Nicholas Meyer dont la plume plutôt vive et agréable à lire, nous entraine dans cette période de la vie de notre cher détective, bien que sa personnalité soit un tout petit peu modifiée.
Alors que toute l'Europe le croit mort après sa disparition à Reichenbach, Holmes avait choisi Paris et pour gagner quelque peu sa vie, il se fit engager incognito comme violoniste à l'Opéra. Nous apprenons alors comment et pourquoi il dû faire face au mystérieux fantôme qui hantait le Palais Garnier (selon le roman de Gaston Leroux). Bref, j'ai purement adoré cette course contre la montre dans le Paris nocturne et souterrain. 
Grâce à ce document dicté par Holmes en personne à Watson qui, comme à son habitude, nous retranscrit l'histoire, nous retrouvons des similitudes avec le roman de Gaston Leroux, mais nous découvrons quelques aspects obscurs de l'affaire. Il manque quelques réponses, à la fin, mais l'auteur, tout à fait conscient, s'en tire par une pirouette.
Le lecture est addictive, Suspense assuré !
Je suis tombée par hasard sur ce quatrième volume dans ma librairie, et je vais m'empresser de commander les trois précédents, car ils sont, parait-il considérés comme les meilleurs du genre par les spécialistes holmésiens : La Solution à 7%, L'Horreur du West End et Sherlock Holmes et les Protocoles des Sages de Sion, tous parus chez Archipoche.


"Comme je souhaitais que vous fussiez là, mon vieil ami ! Vous n'êtes pas brillant, Watson, je l'ai souvent noté, mais vous savez conduire la lumière."