samedi 29 juin 2019

UN LIVRE, UN THE...


Les Aventures d'Aliette Renoir
Tome 1 : 
La Secte d'Abaddon
Cecilia Correia
Editions J'Ai Lu
Urban Fantasy - Bit Lit
Thé Dammann Frères Coquelicot Gourmand
Patisserie Llinarès 


Je viens de commencer le tome 1 des Aventures d'Aliette Renoir, et pour tout vous dire, c'est sympa, l'humour n'est pas en reste, (ce n'est pas De Funès non plus) l'héroïne ne s'en laisse pas compter bien que bien élevée, ça j'apprécie, j'ai horreur des héroïnes sans classe (et Dieu sait s'il y en a !). 
On plonge en plein Paris sous l'Occupation, et notre jeune chasseuse de vampires (oui, on est chez les vampires... enfin on les chasse, normalement...) va se retrouver illico dans une drôle de situation, puisque la voilà d'une part,  amie avec un richissime vampire qui lui a auparavant sauvé la vie, et d'autre part, habillée sur mesure par un tailleur parisien, le tout à l'Hôtel Meurice... enfin dans l'hôtel sous l'Hôtel Meurice, la partie réservée aux clients vampires...  
Je vous laisse, je vais continuer ma lecture...
Vous aimez les histoires de vampires ? 

vendredi 28 juin 2019

J'AI LU : THERAPIE DU CRIME


Thérapie du Crime
Sophie Jomain - Maxime Gillio
Editions Pygmalion Gérard Watelet
Policier - Chick Lit



Alice Rivière est une psychologue peu conventionnelle. L’incongruité, c’est son truc. Elle ne fait rien comme personne et c’est même la raison pour laquelle on vient la voir. D'ailleurs, si elle pouvait parler de ce qu’on lui confie lors de ces séances, elle aurait des centaines d’histoires à raconter. Mais la discrétion est une règle d’or. Une règle fortement ébranlée par la réapparition du commandant Xavier Capelle qui vient lui soutirer des informations sur un de ses patients. Encore faudrait-il qu’elle accepte de l’aider et qu’elle lui pardonne l’humiliation subie seize ans plus tôt. Et pour ça, il peut toujours courir…


MON AVIS
(Sans Spoiler)


De Sophie Jomain, j'ai tellement aimé les pétillantes sagas des Etoiles de Noss Head et de Felicity Atcock que, sans me poser de questions, je n'ai pas hésité à découvrir ce policier écrit à quatre mains avec Maxime Gillio, l'auteur de polars. 
Et grand bien m'en a pris ! 
On ne le lâche pas ce roman, sans compter que l'humour vient y mettre son grain de sel, le livre se lit d'une traite et on ne sent absolument pas qu'il a été écrit par deux auteurs, la lecture est fluide et agréable et les rebondissements sont légion. 
Ce roman est plein de pep's et d'originalité. Le seul bémol réside dans les fautes d'orthographe non corrigées, (cela ne passe pas chez moi, il est inadmissible qu'un correcteur ne fasse pas bien son travail).

On fait la connaissance d'Alice Rivière, psychothérapeute et surtout sexologue, celle-ci retrouve, sans l'avoir cherché, son amour de jeunesse lors d'une enquête policière menée par Xavier Capelle (l'amour de jeunesse, donc) qui vient l'interroger sur l'un de ses patients. Et tout s'enchaîne, car Alice prend goût à enquêter... 

Si l'histoire d'amour est prévisible, on apprécie le chemin qui parvient au dénouement de cette enquête musclée et la poursuite du tueur en série. Par contre, le final, est lui aussi un petit peu "téléphoné", on se doute du dernier rebondissement, (peut-être est-ce voulu...) mais le tout est écrit avec brio, le récit est bien construit, maîtrisé, efficace, captivant, et le suspense croissant. 

C'est un petit peu une romance policière, bien que celle-ci ne soit pas le centre du roman, les personnages sont attachants et charismatiques, l'idée de l'intrigue est bonne, ce n'est pas l'enquête de l'année, mais ces deux auteurs ont uni leurs plumes pour le meilleur, un polar plein de fraîcheur. 

mardi 25 juin 2019

UN LIVRE, UN THE...

Gogito
Victor Dixen
Editions R-Jeunes Adultes - Robert Laffont
Thé Dammann Coquelicot Gourmand


Nouvelle lecture ! Il me reste à chroniquer Thérapie du Crime, de Sophie Jomain et Maxime Gillio, que j'ai vraiment beaucoup aimé. En attendant, je vous propose de cogiter un peu avec Gogito de Victor Dixen, un haletant thriller d'anticipation dit-on, mais sur Instagram et Booktube, j'ai lu et entendu tous les avis sur cet ouvrage, je vais donc me faire ma propre opinion et on en reparle.  Gogito ergo sum...

J'AI LU : LA MUSE


La Muse
Rita Cameron
Editions Milady
Romance Historique



"- Miss Siddal, ne vous a-t-on jamais dit que vous aviez incontestablement été créée par les dieux pour être peinte ? Quoi qu'il en soit, si vous ne croyez pas que votre beauté transcende les époques, vous vous sous-estimez." 
Avec son teint diaphane et sa longue chevelure cuivrée, Lizzie Siddal n'a rien de l'idéal victorien aux joues roses. À l'atelier de chapellerie où elle travaille, Lizzie assemble des coiffes somptueuses destinées à de jeunes élégantes fortunées. 
Un jour, elle attire l'attention du peintre et poète préraphaélite Dante Gabriel Rossetti. Envoûté à la fois par sa beauté sublime et ses dons artistiques, celui-ci l'entraîne dans l'univers scintillant des salons et des soirées bohèmes. 
Mais incarner la muse que tous les artistes rêvent d'immortaliser se révélera bien plus cruel que tout ce que la jeune femme pouvait imaginer.



MON AVIS
(Sans Spoiler)


Avec la Muse, nous plongeons dans le Londres Victorien, chez les artistes préraphaélites, dans un monde de peintres bohèmes et libertins. Nous suivons la vie d'Elizabeth Siddal, le modèle le plus célèbre de Dante Gabriel Rossetti, que l'on peut admirer sur nombre d'oeuvres préraphaélites, elle est La Muse. Mais ce que l'on sait moins est que cette femme n'était pas qu'une égérie, qu'un modèle, elle était aussi une artiste de talent...

On nous présente le livre comme une romance historique, je pencherais pour un drame historique, la vie de Lizzie Siddal, artiste elle-même et poète, ne fut en rien un conte de fées.

Elizabeth Siddal était une très jolie femme, mais son allure et sa beauté étaient atypiques pour son époque. Elle était grande, mince, élancée, avait un port de reine, mais surtout portait une extraordinaire chevelure rousse. Elle confectionnait des chapeaux dans un atelier de modiste, c'est là qu'elle fut remarquée par un étudiant de la Royal Academy. Mais à cette époque, être modèle pour les artistes était synonyme de prostitution. La jeune femme y vit tout de même son intérêt, un avenir financier plus sûr et une vie plus exaltante. 

Nous nous concentrons donc sur la relation entre Elizabeth Siddal et Dante Gabriel Rossetti, les autres artistes préraphaélites et figures historiques passent et repassent elliptiquement. Lorsqu'il la croise sur un pont de Londres, Rossetti l'idéalise aussitôt. Elle est l'incarnation de sa Béatrice de Dante Alighieri, elle sera, pour lui, tant d'autres femmes à la fois... L'artiste se trouve être le gentleman dont Lizzie a toujours rêvé d'épouser... Oui mais Rossetti aimait bien plus son art que Lizzie, seul, Ruskin, le critique d'art, poussa Lizzie à s'exprimer, à continuer d'écrire des poèmes, à dessiner, à peindre, à vivre... 

Les femmes sont tellement souvent les victimes de l'épanouissement personnel des hommes, qui à cette époque, agissaient encore plus en purs égoïstes inconscients, de plus, ces artistes préraphaélites n'étaient pas sans le sou. 
Le destin d'Elizabeth Siddal n'échappe pas à sa condition féminine, elle est frustrée, muselée, entravée, privée de liberté, manipulée, trahie (un petit peu naïve aussi... non ?) mais également artiste si peu reconnue... Pourtant elle est le centre même du Préraphaélisme, si Elizabeth Siddal n'avait pas existé, le mouvement n'aurait pas eu le même impact. Cependant, et tout de même oserais-je dire, Dante Gabriel Rossetti peindra sa Beata Beatrix dix ans après la mort de Lizzie, elle le hantera donc longtemps... 

Une fin sans surprise donc, mais il y avait des éléments que j'ignorais dans le destin de cette artiste, et si cette lecture introspective dans la vie de Lizzie Siddal est loin d'être un coup de coeur, la plume élégante et précise de l'autrice l'ont rendue toutefois agréable, les descriptions du Londres victorien sont exquises, et les émotions concrètes. 
Désormais je sais que derrière la beauté des oeuvres de Dante Gabriel Rossetti se cachait une autre réalité...




Beata Beatrix
Dante Gabriel Rossetti
1872
Tate Britain, Londres
Préraphaélisme


The Ladies Lament
Elizabeth Eleanor Siddal
1856
Tate Gallery Londres
Préraphaélisme


samedi 8 juin 2019

UN LIVRE, UN THE...


Son Espionne Royale
Tome 1 : 
Son Espionne Royale Mène l'Enquête
Tome 2:
Le Mystère Bavarois

Rhys Bowen

Editions Robert Laffont
Collection La Bête Noire

Pâtisserie LLinarès Aurillac
Thé Paul et Virginie de Dammann Frères


Le nouveau Cosy Mystery que La Bête Noire nous annonçait sur Instagram est enfin sorti, et comme pour Hamish Macbeth chez Albin Michel, le mois dernier, les deux premiers tomes sont sortis en même temps, le même jour, ce 6 juin.
Nous faisons la connaissance d'une nouvelle enquêtrice, il s'agit de lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième dans l'ordre de succession au trône britannique. On va rapidement l'appeler Georgie, et ce sera la reine elle-même qui va lui confier sa première enquête. 
Les couvertures sont de toute beauté, cela donne terriblement envie d'attaquer la lecture !

J'aime beaucoup le genre Cosy Mystery, ma saga préférée reste pour l'instant les Détectives du Yorkshire de Julia Chapman, puis les polars québécois de Louise Penny, mais les Agatha Christie (je les ai tous lus, il y en 85... et oui ! lol) m'ont ouvert la voie à ce genre littéraire que nombre de lecteurs de polars apprécient.
Je vous souhaite d'excellentes lectures.

J'AI LU : DANSEUR


Danseur
Colum McCann
Editions Pocket
Roman Biographique


"Rudik" n'a que six ans lorsque, déjà, il danse dans les hôpitaux russes pour les blessés de guerre. Des premiers cours pris en cachette jusqu'à ses études avec le maître Pouchkine, c'est à l'aube de ses 20 ans que Noureev entre dans le corps de ballet du Kirov. Insatisfait de n'être qu'une célébrité nationale, l'étoile s'exile à l'étranger où l'argent et les hommes lui tournent la tête. Aérien pour traduire la passion, réaliste pour décrire la luxure, McCann écrit avec panache le roman d'une vie d'exception.

MON AVIS
(Sans Spoiler)

La passion d'un enfant égocentrique et rebelle qui ne pense qu'à danser, jusqu'à l'obsession, il suit des cours de danse en cachette car son père espère le voir devenir médecin ou ingénieur, mais il faut bien s'y résoudre, Rudik deviendra Nourejev, l'étoile, le danseur. 
D'un corps mal dégrossi naîtra la grâce, la créativité. Sa vie sera dédiée à l'expression fabuleuse de la danse, sans perfection car ce serait l'immobilisme de l'art disait lui même l'artiste, mais avec cette passion effrénée qui ne le quittera jamais. 
Ce roman retrace la vie du danseur, mais aussi la vie de l'homme, dissolue, avec ses excès, sans mesure aucune. 
Colum McCann a superbement compris et narré la rage de danser et de vivre de Nourejev, la plume est élégante, précise, mais crue, vraiment très crue, car pour conter la vie de Nourejev, il fallait effectivement ne pas édulcorer les propos. Toutefois, cela finit par lasser... Tout est raconté via les points de vue de ceux qui ont côtoyé, et pourtant il s'agit bien là d'un roman.

jeudi 6 juin 2019

UN LIVRE, UN THE...


Les Aurillacoises qui Lisent sont Dangereuses
(Reédition spéciale déclinaisons des villes de France du titre 
Les Femmes qui lisent sont Dangereuses paru en 2006)
Laure Adler - Stefan Bollman
Editions Flammarion
Beaux-Arts
Thé Dammann Frères : Cap Vert



Je suis ravie de la reédition spéciale déclinaisons villes de France de cet ouvrage de Laure Adler et Stefan Bollman paru en 2006 sous le titre original "Les Femmes qui Lisent sont Dangereuses", puis reédité en 2015, que je n'avais pas eu l'occasion d'acquérir. C'est désormais chose faite, je me suis jetée dessus lorsque je l'ai vu dans ma librairie habituelle. 

Puisqu'il parle d'art, ce titre sera l'occasion d'un billet en lien avec mon blog les Etoiles d'Artlubie, un petit peu délaissé depuis quelques temps... J'avais depuis longtemps déjà préparé plusieurs billets sur les liseuses, cet ouvrage sera une source iconographique et documentaire encore plus vaste.
On en reparle bientôt...

mardi 4 juin 2019

J'AI LU : RENDEZ-VOUS AVEC LE POISON


Les Détectives du Yorkshire
Tome 4 :
Rendez-Vous avec le Poison
Julia Chapman
Editions Robert Laffont
Collection La Bête Noire
Cosy Mystery - Policier



La mort a très mauvais goût. Quatrième opus de la série best-seller des Détectives du Yorkshire...
Il y a comme un vent de printemps qui souffle sur Bruncliffe. Mais la belle saison est loin de profiter à tout le monde... Impliqué dans une affaire de meurtre, Samson O'Brien doit faire face aux questions pressantes de la police, et Delilah Metcalfe aux critiques virulentes de sa famille et de ses amis – qui lui reprochent sa loyauté envers le détective privé. 

Quand la vérité sur le passé de Samson éclate enfin au grand jour, tout Bruncliffe se ligue contre lui, ce qui met la jeune femme dans une position d'autant plus délicate. Seul le vétérinaire du coin s'inquiète d'une série de morts inhabituelle au sein de sa clientèle canine. Soupçonnant un acte criminel, il sollicite les services de Samson et Delilah. Bravant les foudres des habitants, ces deux derniers vont devoir découvrir l'origine de ce poison qui menace la communauté bruncliffienne... 


MON AVIS
(Sans Spoiler)

Quel bonheur de repartir à Bruncliffe ! Son cadre, ses habitants, (leurs batailles de clochers, leurs cancans, et leur humour...) ses histoires, et surtout : ses mystères ! 
Pas de temps mort, le lecteur est embarqué illico dans la suite des aventures de nos héros, comme si on venait de tourner la dernière page du tome 3, et l'on retrouve nos deux limiers, Samson O'Brien et Delilah Metcalfe, dans leurs bureaux respectifs, chacun faisant face à sa cliente... C'est ainsi que démarre ce tome quatre...  
Et la suite est un "sac d'embrouille" que l'on a bien du mal à voir se démêler, car la déconfiture s'enchaîne à la vitesse d'un cheval au galop. Nos héros eux-mêmes sont impactés par ces événements palpitants. Avant que tout se calme un petit peu, et reparte dans l'autre sens, il se passe pas mal de pages... Et tout va tambour battant pour le plus grand plaisir du lecteur. 
Cette fois ci, c'est le poison qui sème la panique à Bruncliffe, parmi la population canine... Mais pas seulement, car Samson et son filleul Nathan, le neveu de Delilah, auront eux aussi maille à partir avec les événements.
Le dénouement de cette enquête très efficace, très dynamique et pleine de rebondissements, est tellement surprenant que l'on en reste bouche bée. Samson, avec l'aide de Delilah et de quelques alliés du village, parvient à nous faire un final à la Hercule Poirot, (mais en nettement plus énergique), et à confondre le coupable de manière magistrale. Et lorsqu'il décortique les événements, tout est logique, mais je n'ai rien vu venir... 

Pendant ce temps là, le mystère fil rouge se précise et s'épaissit encore, ainsi qu'une intrigue plus locale, pour laisser présager un tome 5 que j'attends déjà avec impatience...

C'est dans ce tome 4 que je réalise que Samson a une longue "tignasse", je n'avais pas vraiment prêté attention, malgré son prénom biblique, à la longueur de la chevelure de notre limier. Peut-être parce que je n'imaginais pas un policier avec les cheveux sur les épaules...

Ce tome 4 est loin d'être un long fleuve tranquille pour un grand moment de lecture !