A Présent, Vous Pouvez Enterrer la Mariée
Oren Miller
Editions de L'Homme Sans Nom
Policier
"Monsieur et Madame Bartoli sont heureux de vous inviter au mariage de leur fille Apolline et de son fiancé Adam à la Cathédrale de Monaco. La cérémonie religieuse sera suivie par un vin d’honneur à 17 h puis par la combustion spontanée de la mariée et son enterrement."
N’ayant aucune confiance dans le travail de la police, le père de la mariée, Hippolyte Bartoli, fait appel au service de deux enquêteurs connus pour résoudre discrètement les affaires les plus étranges. Or le mystère a de quoi alimenter leurs investigations : autant de meurtres inexpliqués que de suspects, des agents secrets étonnement visibles et, plus que tout, une paire d’escarpins reçus par livreur, baptisés "l’arme du crime".
Et si la solution se cachait là où on s’y attend le moins : sous le voile de la mariée…
MON AVIS
(Sans Spoiler)
Cette couverture est décidément horrible, (contrairement à la couverture du premier roman de l'autrice chez le même éditeur) et les coquilles sont légion dans ce roman, (c'est très dérangeant quand cela concerne l'orthographe) mais ce sont bien là les seuls défauts de celui-ci, tant la plume d'Oren Miller fait encore une fois mouche, et en beauté ! Cette plume s'amuse de tout, elle est alerte, riche, poétique et incisive, maline, drôle et cynique à la fois. J'en suis fan ! Vraiment.
Un détail m'interpelle sur la quatrième de couverture. Il est stipulé que le père de la mariée fait appel à Evariste et Isabeau, or, il s'agit du beau-père de la mariée, Anatole Bélanger et non Hippolyte Bartoli...
Pas d'allusion au surnaturel cette fois-ci, ce roman n'est pas un thriller fantastique, juste un polar, un excellent polar.
On retrouve les héros de "J'Agonise Fort Bien, Merci", Evariste Fauconnier et Isabeau Le Du, qui ont fait leur chemin, ensemble, et se sont associés. Evariste est toujours "notaire" et Isabeau, étudiant en médecine légale, tous deux membres de l'Association Sainte Cécile, une société secrète.
Evariste et Isabeau, c'est comme Sherlock Holmes et le Docteur Watson, le tandem fonctionne à merveille. Malgré leurs joutes verbales, chacun complète l'autre. Evariste, l'esthète avisé et fin d'esprit, est toujours aussi pince sans rire, et Isabeau, son "candide", habile en filature, beaucoup plus terre à terre et pragmatique que son mentor, devient plus pondéré, voire mature, d'enquête en enquête... En tout cas, il est passé maître dans l'art de la réplique, mais il fallait quelqu'un de taille pour affronter les piques d'Evariste. On n'oublie pas Georges, le majordome efficace, le "plus que parfait" buttler.
A Monaco, un crime est commis d'une manière fort horrible lors du mariage d'Apolline Bartoli et d'Adam Bélanger, nos deux héros sont déjà sur place car invités à la noce. Un autre crime vient de se dérouler à Paris, tout aussi singulier que celui de Monte-Carlo. On fait appel à Siloé Leveneur, elle aussi membre de Sainte-Cécile, elle rejoindra nos deux protagonistes au cours de l'investigation. Quel est le lien entre les deux affaires ?
Ce lien, nos deux héros vont le découvrir, entre Monaco, Paris et la Martinique, c'est parfois dangereux d'enquêter lorsque l'on gratte certains vernis... Ce roman est extraordinairement bien ficelé, car j'adore un polar lorsque je ne devine pas qui a fait quoi, lorsque toutes mes hypothèses tombent à l'eau, et là, j'ai fait chou blanc !
On se laisse berner et on ne prête guère attention aux petits détails que l'autrice laisse échapper pour le lecteur au fil du roman, détails qui n'échappent pas à Evariste. Et le final à la Agatha Christie, lorsque le détective expose à toute l'assemblée le pourquoi du comment, la reconstitution du puzzle avec le nom de l'assassin, c'était grandiose !
Un mot sur la deuxième de couverture avec une très belle illustration de nos deux "limiers", cette fois ci en couleur.
Ce lien, nos deux héros vont le découvrir, entre Monaco, Paris et la Martinique, c'est parfois dangereux d'enquêter lorsque l'on gratte certains vernis... Ce roman est extraordinairement bien ficelé, car j'adore un polar lorsque je ne devine pas qui a fait quoi, lorsque toutes mes hypothèses tombent à l'eau, et là, j'ai fait chou blanc !
On se laisse berner et on ne prête guère attention aux petits détails que l'autrice laisse échapper pour le lecteur au fil du roman, détails qui n'échappent pas à Evariste. Et le final à la Agatha Christie, lorsque le détective expose à toute l'assemblée le pourquoi du comment, la reconstitution du puzzle avec le nom de l'assassin, c'était grandiose !
Un mot sur la deuxième de couverture avec une très belle illustration de nos deux "limiers", cette fois ci en couleur.
Coucou Nath.
RépondreSupprimerTu me tentes...
Les personnages de ce roman ont l'air intéressants et j'aime lorsque tu dis que toutes tes hypothèses sont tombées concernant la résolution de l'énigme...
J'aime aussi être surprise.
Aurais-tu une petite idée de la date à laquelle ce roman paraîtra en version poche ?
J'avoue ne pas être fan de la couverture non plus, et avec un peu de chance elle pourrait changer dans une autre édition...
Quant aux coquilles que tu as relevées, c'est dommage, en effet.
Tu pourrais écrire à l'éditeur pour les souligner...
Je te souhaite une belle journée (sous la pluie ;) ) et je te fais de gros bisous.
Sylvie (Oxy)
Pour une version poche il faut attendre 6 mois minimum, jusqu'à 1 an, voire plus, cela dépend des maisons d'édition, par contre, une 3e enquête d'Isabeau et Evariste paraîtra en septembre, j'ai hâte !
SupprimerGros bisous Sylvie