samedi 10 octobre 2020

J'AI LU : UN ETE A PONT-AVEN


Un Eté à Pont-Aven
Jean-Luc Bannalec
Editions Pocket/Presses de la Cité
Policier


Alors que le commissaire Dupin, auparavant rattaché à Paris, goûte avec joie aux plaisirs de sa vie finistérienne, il est confronté à l'assassinat du propriétaire du célèbre hôtel-restaurant de Pont-Aven, le Central. La saison est sur le point de s'ouvrir, et le commissaire va devoir se dépatouiller avec un crime qui le laisse perplexe. Heureusement, il peut compter sur l'appui d'une jeune experte en art. Car tout, ici, se rapporte à Gauguin. Le Central, le meurtre, la vérité. Et le célèbre peintre, à défaut de pouvoir être l'accusé, n'est peut-être pas non plus totalement innocent.


MON AVIS
(Sans Spoiler)


On sent beaucoup d'amour de la part de l'auteur pour la Bretagne, en effet, Jean-Luc Bannalec n'est autre qu'un auteur et éditeur allemand du nom de Jörge Bong, adopté par le Finistère sud où il trouvé une seconde patrie, ses descriptions m'ont plutôt ravie car le sujet est particulièrement bien travaillé.

On fait la connaissance du commissaire Georges Dupin, débarqué de Paris depuis deux ans, et qui a fait du café l'Amiral à Concarneau, son QG. Non seulement il y dîne, y prend son café le matin, mais il y réfléchit car il n'y est pas dérangé. L'efficace Nolwenn, sa secrétaire au commissariat, s'occupe pour lui de toute la logistique, de gérer les appels, etc... Ses deux acolytes, les inspecteurs Le Ber et Labat, nous sont très vite présentés. Je parle de présentations, car c'est la première enquête du commissaire Dupin, première enquête qui ne sera pas la dernière lue pour moi, car j'ai beaucoup apprécié le suspense de ce roman. 

Le propriétaire du Central, un célèbre restaurant de Pont Aven, est assassiné, l'affaire semble assez obscure à résoudre. Mais Dupin, policier minutieux, qui aime s'enfermer sur les lieux des crimes, va trouver le lien, le facteur déclenchant vers la résolution du meurtre. 

Je dois avouer qu'arrivée à la page 173, je commençais à douter du plaisir à lire cette enquête... Elle piétinait, malgré une bonne construction, le rythme était lent... Et tout d'un coup, l'intrigue s'est densifiée, l'action s'est intensifiée de manière fulgurante, jusqu'à un suspense qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin. C'est une enquête un petit peu "à la Maigret", mais je suis ravie de ma lecture.

Je n'avais pas lu la 4e de couverture, car elles en dévoilent toujours trop sur la tendance du roman, et grand bien m'en a pris, même si je peux dire dans cette chronique que l'enquête s'aventure sur plusieurs époques. Ce polar sent bon les embruns bretons et le beurre salé, de plus, la plume est sympathique et poétique, même si elle ne fait pas abstraction de quelques clichés sur les Bretons...

2 commentaires:

  1. 173 pages pour vraiment démarrer, c'est un peu long quand même , heureusement que ça s'est arrangé!
    Bises Nathanaëlle;

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    1. L'enquête commence rapidement, elle s'échafaude petit à petit, mais rien de nouveau à l'ouest oserai-je dire, sinon une enquête conventionnelle... Et puis il y le "truc"... et là... Zoup on décolle ! J'ai adoré à partir de ce moment là... Bisous Zoé

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