UN LIVRE, UN THE...

Waldo

Lorraine Les Bains

Editions Lapin

BD

Thé Cap Vert de Dammann Frères

Pâtisseries LLinarès Aurillac

Un homme, Waldo Maelfait, immense vedette de la chanson française, est assassiné à son domicile. Derrière les murs de leurs maisons, des personnages hypocrites, passionnés, furieux, insupportables, dépressifs, débiles et qui n’ont apparemment rien à voir ensemble, réagissent à ce décès. 
En espionnant de maison en maison, et sans jamais voir le moindre personnage, le lecteur découvre progressivement les liens qui se dessinent entre eux, jusqu’à l’identité du tueur. Une BD-soap opéra-thriller servie par l’humour absurde de Lorraine Les Bains et préfacée par Fabcaro.

Pour une fois, je publie ma chronique dans un billet de la rubrique "Un Livre, Un Thé..." Parce que je n'ai pas l'habitude de lire des BD, (j'en ai beaucoup lu quand j'étais ado, mais maintenant, plus du tout), donc une exception qui confirme la règle : je ne lis pas de BD. 

Cette BD, j'ai eu envie de la découvrir suite à un post sur Instagram de la part de ma librairie (Le Point-Virgule à Aurillac) : la photo de la couverture prise au milieu du paysage urbain du centre piétonnier de ma ville, joli clin d'oeil au livre.

MON AVIS

(Sans spoiler)

Cette BD est un polar, une sorte d'enquête post criminelle jusqu'à la révélation de l'identité du tueur, suite au décès d'un enfant gâté de la chanson française, Waldo Maelfait, une "star" totalement fictive, style années 70/80. 

Ce qui m'a fait acheter le livre, c'est la super idée de ne voir aucun personnage, mais des maisons, des villas, des manoirs, des immeubles etc... d'où sortent les phylactères. On ne voit personne, comme si le lecteur espionnait de maison en maison, les protagonistes sont à l'intérieur des bâtiments joliment dessinés, ils réagissent suite au meurtre du fameux chanteur capricieux, et l'on découvre des liens entre certains d'entre eux...

Si j'ai vraiment aimé les dessins, l'idée, l'objet livre, les come-backs entre deux époques, et l'intrigue qui se découd plutôt adroitement pour arriver à un final un peu en demi-teintes (le suspense tombe un peu à plat, il faut bien l'avouer) j'ai nettement moins aimé les dialogues. Il n'y en a aucun sans vulgarité, bonjour les mots grossiers, et cela, avec moi "ça ne le fait pas", quand il y en a trop, mon intérêt tombe à plat. Les dialogues sont sans finesse, sans esprit, sans vraiment de vocabulaire hélas. L'idée, atypique, méritait tellement mieux. Quel dommage  !