Thair
Tome 2 :
Malepeste
Jean-Luc Marcastel
Illustration de couverture :
Lionel Marty
Editions Leha
Post-Apocalypse
Faïria, dernière Castalaïna du clan assassiné d’Orguenoire, a payé de son âme et de son corps pour ramener à la vie "l’arme" contre la Malepeste : un homme, un humain modifié, augmenté, le spectre d’un autre temps, d’un autre monde... Jaan de Carsac.
Mais avant de pouvoir agir, Faïria doit s’emparer d’une nouvelle maison et, pour cela, trouver un cybériaïre, un pilote d’Armaborg, ces armures de combat géantes d’avant le cataclysme, qui sera son champion et affrontera ses pairs pour elle.
Yaïn, le jeune harponneur, accompagné de Vicent, le postiaïre, lancé sur les traces de ceux qui ont ravi celle qu’il aime, Naïde, la fille du peuple des vagues, traverses, au mépris du danger, le cours houleux de Garonnaï hanté par les ombres formidables des crocongres géants.
Mais le temps presse, car alors que les destins et les passions des uns et des autres s’entremêlent, convergent et se heurtent, sous l’œil pâle de la lune balafrée, la plaie, le fléau, la Malepeste, qui affecté en silence des milliers de corps, est prête à se dévoiler... et à frapper.
MON AVIS
(Sans Spoiler)
Haletant ? C'est un faible mot... Pas de temps mort dans ce roman extrêmement créatif, original, dramatique et sombre certes, mais avec la lueur d'espoir que j'attendais. Le tome 1 m'avait laissée perplexe quant à entrevoir quelque espérance pour le monde de Thair et ses héros, mais cette fois-ci, cette perspective est bien là.
Dans ce tome 2, beaucoup plus dense que le tome 1, (et pourtant, il s'y passait énormément de choses) on retrouve les héros dont nous avions fait la connaissance, mais leur destin se précise, s'affine, on y voit beaucoup plus clair quant aux desseins du roman. On sait désormais plus de secrets du passé de ces protagonistes. Leurs histoires, éparses dans le tome 1, se rejoignent, se rallient, s'accordent, se conjuguent... Il y a un ennemi que l'on découvre avec eux.
Malgré le foisonnement des événements, on parvient très facilement à s'intégrer dans ce monde sans pitié, car l'auteur dépasse largement le titre de conteur émérite et le roman bénéficie d'une construction parfaite. Les pics de dénouements sont puissants, le rythme de l'intrigue extrêmement soutenu et les émotions intenses.
Faïria doit sauver l'humanité, avec l'aide de Jaan de Carsac, mais pour y arriver, elle a besoin d'un allié de plus... Ce n'est pas au bout d'un enfer que les personnages vont aller mais au bout de plusieurs enfers. Ils parviennent tous à entrevoir l'origine du combat qu'ils doivent mener : la malepeste, elle est là, tapie, pour les anéantir... Mais il y a une conscience quelque part... On ne sait de quel coté elle pourrait s'aiguillonner...
J'imagine que l'auteur a prévu, dans le tome 3, bien des surprises en ce qui concerne ses héros, surprises auxquelles on ne s'attend absolument pas. Car dans ce tome 2, le lecteur tombe aussi de son canapé/fauteuil/lit/chaise/marche d'escalier/hamac, là où il a cru bon s'asseoir pour lire ce roman (qui se lit à vitesse grand V tant le récit est palpitant : quand je l'ai commencé, j'en étais déjà arrivée à la moitié en une seule lecture, sans m'en apercevoir... c'est pour dire !).
Je suis prête à dévorer le tome 3.
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