J'avais lu les sept enquêtes de Jonathan Argyll et Flavia di Stephano il y a quelques années, et j'ai pensé relire un tome pour savoir si j'allais autant l'apprécier que lors de ma première lecture tant cette saga m'avait plu, et j'avoue ne pas avoir choisi le bon titre...
A Venise, le comité Tiziano est chargé par le gouvernement de répertorier et d'authentifier les oeuvres de l'un des plus grands peintres de la Renaissance : Tiziano Vecellio dit Le Titien. Mais l'on retrouve l'un des membres de ce comité, assassiné dans les Giardinetti Reali au milieu d'un parterre de lys. Flavia di Stephano, de la brigade nationale italienne chargée des vols d'objets d'art, (à peu près l'équivalent de l'OCBC français) retrouve son ami Jonathan Argyll, marchand de tableaux pour une galerie anglaise, dans la Cité des Doges, afin de faire la lumière sur un mystère qui va s'épaissir au fil des pages, avec une deuxième affaire qui, petit à petit, va se greffer à la première.
Iain Pears possède le sens du mystère, l'érudition en ce domaine de l'art, et sa plume est élégante. Cependant, cette intrigue est tarabiscotée, alambiquée, et peu crédible sur certains aspects, notamment le dénouement singulier sur lequel je me tairais vu que ma chronique est toujours sans divulgâcher le moindre détail à un futur lecteur. Mais trouverait-on un commissaire aussi borné devant l'évidence, aussi peu consciencieux et stupide que Bovolo ?
Roman écrit il y a plus de trente ans, des dialogues plus nombreux rendraient le récit plus vivant. Il y a aussi quelques longueurs qui ralentissent la lecture et l'égarent parfois. Mis à part ces caractéristiques, ce roman est tout de même signé Iain Pears.
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