Alice au Pays des Merveilles
Lewis Caroll
Editions Bragelonne
Conte - Fantastique
35 euros
Juste pour admirer la beauté de ces ouvrages, (ou pour vous les offrir) je vous propose de découvrir Alice au Pays des Merveilles, le conte de Lewis Carroll, présenté dans une nouvelle traduction, et illustré par les sublimes peintures de Daniel Cacouault, préfacé par Alex Alice, avec 6 tirés à part pour encadrer... ou pas.
Les illustrations, vraiment très belles, s'inspirent de celles du premier illustrateur d'Alice Au Pays des Merveilles. Je les trouve vraiment réussies, et bien sur, plus adultes dans cette édition que dans d'autres ouvrages ou dessins animé Disney, car c'est tout de même Bragelonne qui nous le propose, donc pas conçues expressément pour les enfants, mais elles sont tellement jolies et pleines de poésie qu'elles peuvent être mises sous tous les yeux.
J'avoue être très tentée par ce bel ouvrage !
(c) Daniel Cacouault |
Le mot de Daniel Cacouault, illustrateur :
"Une chose m'avait intrigué à la vue des images classiques d'Alice. Tout se passait comme si elle visitait un monde extraordinaire, dont les habitants n'étaient pas surpris par sa présence. Et si c'était elle l'élément déclencheur de toutes ces situations aberrantes ? Après tout, ce monde provient de son propre imaginaire. On l'apprend à la fin, c'était un rêve. Alice est une éveillée dans son inconscient. (...) Un dernier élément m'a convaincu de m'attacher à ce texte qui m'était au départ si peu familier. En lisant un entretien accordé par le réalisateur Hayao Miyazaki, où il lui était demandé quels étaient pour lui les plus grands textes autour de l'enfance, il plaçait Alice au Pays des Merveilles en tête. Il est donc un peu à l'origine du périple initiatique que j'ai finalement entrepris en compagnie d'Alice au Pays des Merveilles".
(c) Daniel Cacouault |
Le mot de Maxime Le Dain, traducteur :
"De toutes les contrées fictives, le Pays des Merveilles demeure - et de loin - l'une des plus cartographiées. Le XXe siècle et notre XXIe siècle ont ainsi vu paraître plus d'une soixantaine de traductions des Aventures d'Alice au Pays des Merveilles et de sa suite (sans compter les innombrables versions d'amateurs éclairés, non destinées à la publication). Comment expliquer cette incroyable effervescence ? Par la beauté du texte, bien sûr ; par la fascination qu'il continue inlassablement d'exercer, certainement ; mais aussi - et peut-être surtout - par l'impossible défi qu'il représente. Ce défi, Lewis Carroll en avait lui-même conscience, car c'est à son initiative que paraît en 1869, quatre ans après la publication de l'ouvrage, la toute première traduction française des Aventures... par Henri Bué, le fils d'un de ses collègues d'Oxford. Dès la commande passée, Carroll mesure l'ampleur de la tâche. Il identifie notamment les poèmes et comptines comme le principal écueil, estimant que, "si les originaux sont inconnus en France, les parodies en seront incompréhensibles". Il signe même les remerciements de la première édition en exprimant ici sa reconnaissance envers le traducteur de ce qu'il a remplacé par des parodies de sa composition quelques parodies de morceaux anglais ; et aussi de ce qu'il a su donner en jeux de mots français les équivalents des jeux de mots anglais, dont la traduction n'était pas possible". Le cap est donc fixé par l'auteur lui-même : traduire les Aventures..., c'est accepter de tordre le texte, sans pour autant le rendre méconnaissable".
(c) Daniel Cacouault |
(c) Daniel Cacouault |
(c) Daniel Cacouault |
Le Nom du Vent
Patrick Rothfuss
Editions Bragelonne
Edition Collector du 10e Anniversaire
Illustrée par Marc Simonetti
J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon.
J’ai suivi des pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour.
J’ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels.
J’ai été exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y entrer.
J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires.
Je voulais connaître le nom du vent.
Autre livre dans une édition très joliment conçue, je n'ai pas encore lu Le Nom du Vent pourtant célèbre parmi les ouvrages de Fantasy, mais cette superbe parution me fait de l'oeil. Cependant, il faut savoir que ce livre est au prix de 50 euros, édition collector oblige, avec de superbes illustrations signées Marc Simonetti à l'intérieur. Il existe également une édition super collector limitée à 1000 exemplaires au prix de 99 euros, numérotée et signée par l'auteur.
Quelques illustrations intérieures :
Candle Light (c) Marc Simonetti |
Hopes (c) Marc Simonetti |
Ces illustrations sont vraiment superbes!
RépondreSupprimerMerci de m'avoir conseillé d'acheter "Noël au printemps" mon arrière petite fille de 20 mois ne demande plus que cette histoire-là à ses parents le soir!!! Et elle adore les illustrations! faut dire qu'elles sont superbes aussi
Bises Nathanaëlle ! caresses à ta troupette à 4 pattes!
J'en suis ravie Zoé, c'est une belle histoire d'amitié, et j'ai beaucoup aimé les dessins aussi, mais c'est avec l'histoire que j'ai smatché. Je t'en ai proposé d'autres aussi dans un commentaire, l'un de Timothée de Fombelle et Thomas Campi, aux éditions Gallimard Jeunesse, c'est "Quelqu'un m'attend derrière la Neige" (Timothée de Fombelle écrit toujours de très belles histoires, dans des univers poétiques, mais c'est pour plus grand que 20 mois lol) Il y a aussi "Nos Chemins" d'Irène Bonacina, Albin Michel Jeunesse, c'est très beau, très touchant, et cela apprend un petit peu la vie, le chemin de la vie... dès 4 ans, les enfants peuvent comprendre l'histoire. Et Enfin "Midi Pile" de Rebecca Dautremer, aux éditions Sarbacane qui a reçu un prix au dernier salon de Montreuil début décembre, celui-ci est pour tout âge. Il est sur le même principe que le Petit Théâtre, une merveille de découpages. Je suis certaine que ces trois livres te plairaient.
SupprimerVoici le pitch de Nos Chemins :
Sans carte, sans guide, Mami Babka et Petit Ourse inventent leur chemin. Par dessus les rivières, à travers les montagnes, elles progressent et rien n’arrête leur élan vers l’inconnu. Elles sont libres.
Puis, un soir, Mami Babka s’allonge dans la neige pour toujours. Elle a touché l’horizon qu’elle cherchait : ici, sous les étoiles, s’arrête son chemin. Au matin, dans une barque où elle pose sa lanterne, Petite Ourse part seule sur le fleuve. Est-ce le vent ou Mami Babka qui lui souffle : « Va, Petite Ourse, va, le chemin t’attend ! ».
Plus tard, dans l’eau, des clapotis et des rires : Petite Ourse rencontre Oumi. Et si désormais elles allaient ensemble vers le grand large ? Leurs deux chemins ne feraient plus qu’un…
Les illustrations sont très belles, en plus.
Merci Zoé pour ta fidélité et tes commentaires ! Plein de bisous à toi et aux petites fées, les câlins ont étés transmis aux loulous (ceux que j'ai pu attraper pour l'instant lol)
Alice au Pays des Merveilles est un de mes lives préférés ! Je collectionne ses éditions et je vais essayer de trouver celle ci !
RépondreSupprimerMerci pour cette découverte et amitiés d'Isa marie
C'est en effet une très belle édition, la plus jolie de toutes celles que je connaisse.
SupprimerMerci Isa Marie !