Le Cantique des Innocents
16e Enquête du Commissaire Brunetti
Donna Leon
Editions Calmann-Levy
Policier
Un pédiatre et sa femme agressés en pleine nuit, leur bébé de dix-huit mois enlevé sous leurs yeux... Pourquoi diable des carabiniers - les gendarmes italiens - ont-ils fait irruption chez ce couple et se sont-ils emparés de ce petit garçon ? Le coup porté par son assaillant a-t-il vraiment rendu le médecin muet, comme il le prétend ? Quel lien cette arrestation a-t-elle avec celles effectuées simultanément par les carabiniers dans d'autres villes ?
Et enfin, qui a bien pu ordonner la mise en oeuvre d'une opération aussi effroyable ? Telles sont les questions qui taraudent le commissaire Guido Brunetti et son adjoint l'inspecteur Vianello lorsqu'on leur confie cette affaire.
MON AVIS
(Sans Spoiler)
Venise en Automne, j'adore... Mais le rythme de ce roman est lent, comme un cantique, car derrière les façades vénitiennes, se jouent bien des drames... Les romans de Donna Leon abordent parfois des thèmes difficiles, c'est le cas de ce roman-là qui touche les enfants en évoquant le thème de l'adoption illégale, avec au passage : corruption, magouilles, traffic, fraude à la Sécurité Sociale, escroquerie, racisme, exploitation... Et en passant, la brutalité des carabiniers dénoncée : on retire sans ménagement, et même avec violence, des enfants à leurs parents adoptifs, pourtant aimants. Avec Donna Léon, rien n'est inventé. Cela se passe ainsi dans un pays européen tout proche : l'Italie.
Entre rii, canaux et calli, en marchant pour rentrer chez lui, Brunetti se remet souvent en question au cours de ses enquêtes, cela ne manque pas dans celle ci non plus. Personne ne parle parmi les principaux personnages concernés, et Brunetti doit composer pour connaitre la vérité et démêler les fils, plus que des fils : des noeuds gordiens... Il aura aussi besoin de son beau-père, le comte Fallier et son influence, pour ses investigations. Quoi qu'il tente, c'est toujours réfléchi, intelligent.
On a toujours plaisir à retrouver la famille Brunetti et les merveilleuses recettes concoctées par Paola, (je me demande comment elle trouve le temps de cuisiner aussi bien, avec des horaires de professeur à l'Accadémia) qui apportent un souffle de bonheur dans les enquêtes de notre commissaire préféré.
Entre rii, canaux et calli, en marchant pour rentrer chez lui, Brunetti se remet souvent en question au cours de ses enquêtes, cela ne manque pas dans celle ci non plus. Personne ne parle parmi les principaux personnages concernés, et Brunetti doit composer pour connaitre la vérité et démêler les fils, plus que des fils : des noeuds gordiens... Il aura aussi besoin de son beau-père, le comte Fallier et son influence, pour ses investigations. Quoi qu'il tente, c'est toujours réfléchi, intelligent.
On a toujours plaisir à retrouver la famille Brunetti et les merveilleuses recettes concoctées par Paola, (je me demande comment elle trouve le temps de cuisiner aussi bien, avec des horaires de professeur à l'Accadémia) qui apportent un souffle de bonheur dans les enquêtes de notre commissaire préféré.
Ah oui, je me souviens bien de celui-là et des révélations horribles qu'on se prenait brutalement. Une vraie claque ! Je m'étais demandé comment j'aurais réagi .
RépondreSupprimerBises Nathanaëlle .
Oui, au tout début, je ne pensais pas que c'étaient des carabiniers qui opéraient chez le pédiatre. Rien n'est inventé dans les sujets de ses romans, elle doit se tenir au courant de tout et faire de sacrées recherches en amont, pour tout délivrer dans ses écrits, ce qui explique, au demeurant, pourquoi ses livres ne sont pas publiés en Italie...
SupprimerMerci Zoé, bisous, plein de calinous à Lulu et douces pensées pour Zaza.