dimanche 27 octobre 2019

J'AI LU : GOGITO


Cogito
Victor Dixen
Editions R-Jeunes Adultes
SF - Dystopie


Roxane, dix-huit ans, a plongé dans la délinquance quand ses parents ont perdu leur emploi, remplacés par des robots. Sa dernière chance de décrocher le Brevet d'Accès aux Corporations : un stage de programmation neuronale, une nouvelle technologie promettant de transformer n'importe qui en génie... ou un pacte avec le diable ? 
Pour les vacances de printemps, Roxane s'envole pour les îles Fortunées, un archipel tropical futuriste entièrement dédié au cyber-bachotage. 
Mais cette méthode expérimentale qui utilise l'intelligence artificielle pour "améliorer" la substance même de l'esprit humain est-elle vraiment sûre ? En offrant son cerveau à la science, Roxane a-t-elle vendu son âme au diable ? 
Demain, l'intelligence artificielle envahira toutes les strates de la société. L'ultime frontière sera notre cerveau.


MON AVIS
(Sans Spoiler)

Gogito sans "ergo sum" à sa suite mais rien que le titre me parlait, la somptueuse couverture également. A première vue, ce roman avait tout pour me plaire... J'ai commencé à le lire, sans a priori, contente d'entrer dans une histoire que j'avais hâte de découvrir, celle d'un monde dystopique dans lequel les robots et l'intelligence artificielle dominaient... 

Arrivée à la moitié du livre, mon intérêt n'avait toujours pas décollé, car il ne se passait pratiquement rien, et Roxanne, l'héroïne, me tapait sérieusement sur les nerfs (encore une ado mal élevée, sans grâce et sans une once d'élégance à la fois dans son attitude et dans son intelligence), on peut inclure dans la foulée, le comportement de ses amis (un peu stéréotypés) pas plus évolué que le sien.  J'ai donc abandonné cette lecture, avec regret, mais il faut bien avouer que je n'ai pas été du tout emportée par cette histoire un peu cliché et sans charme. Elle soulève néanmoins quelques ébauches de réflexions déontologiques, ou philosophiques, mais si peu... 

Un mot sur la plume : elle est spécialement faite pour les ados sans volonté de lire un vocabulaire élégant et recherché, on reste dans le "comme on parle", moralité : désintérêt total.

4 commentaires:

  1. Cela me rappelle au temps où je travaillais , le débat entre ceux qui cédaient et donnaient à lire aux élèves des "daubes" " écrite comme on parle et ceux qui préféraient les amener à une littérature plus riche. Autant te dire que je n'ai jamais cédé!

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    1. Voilà, c'est tout à fait cela, on n'avance pas en lisant des livres écrits comme on parle et surtout, on s'ennuie horriblement, on reste en surface, on n'approfondit rien, c'est plat et inintéressant à lire. Par contre, il existe des romans jeunesse excellents, des oeuvres estampillées "jeunesse" qui peuvent être lues par les adultes, comme par exemple la saga Louis le Galoup de Jean-Luc Marcastel, la Passe-Miroir de Christelle Dabos, et bien d'autres. Tu as bien fait d'imposer de la bonne littérature à tes élèves, ils peuvent te remercier maintenant, le goût de la lecture vient de là, d'un prof à la hauteur !

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  2. Je viens d'un milieu pauvre et sans l'école je ne serais jamais devenue ce que je suis et surtout c'est parce qu'on m'a adonné à lire des "classiques" que j'ai découvert mon amour de la littérature et que je suis devenue prof de lettres. J'ai eu à cœur de donner la même chose à mes élèves . Il y a de la bonne littérature "jeunesse" et il y a aussi beaucoup d'auteurs classiques qui peuvent se lire dés le collège.

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    1. La littérature forge la culture, et ouvre toutes les possibilités. Oui, beaucoup d'auteurs classiques peuvent se lire très tôt, je me souviens avoir lu le Petit Pierre d'Anatole France lorsque j'avais 8 ans.

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