Les Aventures d'Aliette Renoir
Tome 1 :
La Secte d'Abaddon
Cecilia Correia
Urban Fantasy
En arrivant à Paname, les Allemands s’étaient rendu compte qu’une menace plus dangereuse qu’eux sévissait déjà. Alors, en accord avec leurs autorités, ils laissèrent ma famille, les Renoir, continuer leurs petites affaires. Je vais vous dire : cela aurait été plus simple si j’avais dû zigouiller des rongeurs et encore… j’en avais horreur. Bon, je ne vais pas vous mentir plus longtemps, je déteste toutes les bestioles, qu’importe l’espèce animale. Sauf que la plus terrible de toutes, celle que je traquais chaque nuit demeurait mon pire cauchemar. Mais voilà, l’honneur de la famille restait ma priorité. Si bien que même si j’avais le trouillomètre à zéro, je devais quand même braver mes peurs en affrontant mon ennemi juré : le vampire.
MON AVIS
(Sans Spoiler)
Paris, printemps 1942, nous sommes sous l'Occupation, époque à laquelle se déroule l'intrigue. Cela pouvait être intéressant mais l'autrice ne tire hélas pas parti du contexte historique, mis à part une ronde de patrouille allemande au tout début du roman et une rencontre dans une église lors de la montée du suspense en deuxième partie du roman, le lecteur qui a cru se retrouver plongé au coeur de la Seconde Guerre Mondiale en est pour ses frais...
J'ai encore moins aimé l'héroïne. Son physique agréable, (Aliette est plutôt jolie et bien faite) ne pallie pas son manque d'éducation, sa manière de qualifier Lawrence "d'andouille" ou "d'Amerloque", (Lawrence Lawford est le personnage masculin important de l'histoire dont Aliette fera la connaissance dès le début du roman), manque totalement de grâce.
Je déteste les héroïnes pleines de gouaille, j'imagine que l'auteur a voulu imiter le style et la répartie d'Arletty dans le film "Hôtel du Nord" de Marcel Carné, mais c'est râté. Aliette Renoir n'est pas Arletty, La réplique "Atmosphère ? Atmosphère ?" est un peu compliquée pour elle, Aliette est juste fatigante car son humour bas de gamme beaucoup trop poussé ne fait absolument pas rire la lectrice que je suis. Le langage titi parisien des années 40 est, dans ce roman, complètement désuet, maladroitement employé et plutôt lourd.
Idem pour Lawrence qui qualifie Aliette de "chipie" à chaque chapitre. Bref, trop de termes comme "Alboches", trop d'andouille, trop d'Amerloque, trop de "vieux schnoque", trop de Paname aussi, trop de "sale chipie", au bout d'un moment, les répétitions, ça lasse...
Nous sommes donc à "Paname" comme dit Aliette, notre héroïne va se retrouver mêlée à un meurtre chez les vampires de la Capitale, créatures qui doivent échapper aux Chasseurs dont Aliette fait partie. La voilà donc entraînée dans les palaces et le Paris souterrain, dans la secte d'Abaddon où elle fait la connaissance de Sitry, un prince artiste qui n'est pas insensible à ses charmes, tout comme Lawrence...
L'intrigue est plutôt bien amenée, surtout en seconde partie de roman où le suspense est agréable à suivre, malgré des dialogues un peu creux par moments.
Les secrets et les trahisons ne manquent pas et les personnages secondaires, pourtant nombreux, sont bien ébauchés. J'ai bien aimé ce coté de ma lecture, sans oublier la "mythologie" vampirique bien pensée et adroitement élaborée.
L'intrigue est plutôt bien amenée, surtout en seconde partie de roman où le suspense est agréable à suivre, malgré des dialogues un peu creux par moments.
Les secrets et les trahisons ne manquent pas et les personnages secondaires, pourtant nombreux, sont bien ébauchés. J'ai bien aimé ce coté de ma lecture, sans oublier la "mythologie" vampirique bien pensée et adroitement élaborée.
Par contre, le tome 2 est certainement écrit avec le même vocabulaire redondant, je vais donc faire l'impasse sur cette série et m'arrêter à la lecture du tome 1 malgré la promesse d'enquêtes à venir et la fluidité de la plume plutôt agréable à lire, sans être exceptionnelle.
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