La Trilogie de Bartiméus
Tome 1 :
L'Amulette de Samarcande
Jonathan Stroud
Editions Albin Michel
Fantastique
"Je suis Bartiméus ! Je suis Sakhr al-Djinn, N'gorso le tout-puissant, le Serpent à plumes d'argent ! Je suis Bartiméus ! Je ne reconnais point de maître. Aussi, je te somme à mon tour, petit. Qui es-tu pour m'invoquer?"
Londres. XXIe siècle. La ville est envahie de sorciers qui font appel à des génies pour exaucer leurs désirs.
Lorsque le célèbre djinn Bartiméus est appelé par une puissante invocation, il n'en croit pas ses yeux : l'apprenti magicien, Nathaniel, est bien trop jeune pour solliciter l'aide d'un génie aussi brillant que lui ! De plus, cet adolescent surdoué lui ordonne d'aller voler l'Amulette de Samarcande chez le puissant Simon Lovelace. Autant dire qu'il s'agit d'une mission suicide. Mais Bartiméus n'a pas le choix : il doit obéir.
Le djinn et le magicien se trouvent alors embarqués dans une dangereuse aventure...
MON AVIS
(Sans Spoiler)
Un jeune sorcier vaniteux et un génie rigolo. J'ai adoré leurs joutes !
Dans le Londres du XIXe siècle, les magiciens sont l'élite de la société, mais ils doivent faire appel à des démons pour se servir de leurs pouvoirs. Comme le veut la tradition, Nathaniel a été recueilli par un magicien confirmé, afin d'être formé, d'apprendre la magie et les incantations. Un jour, notre jeune sorcier va, en secret, invoquer lui-même son démon, ce sera Bartiméus. Celui-ci lui confiera la redoutable tâche de dérober l'Amulette de Samarcande à Simon Lovelace, un puissant magicien...
A partir de là, Nathaniel va mettre le pied dans un drôle d'engrenage, entre politique et pouvoir, révélant des complots qui pourrait bien lui coûter très cher. Il va entraîner avec lui Bartiméus, obligé d'exécuter la volonté de son maître, sans pour autant être du même avis, car tout oppose nos deux protagonistes.
Toute l'histoire est suivie en alternance entre deux points de vue, celui de Nathaniel et celui de Bartiméus, ce qui permet de plonger encore mieux dans cet univers.
Les chapitres avec Nathaniel introduisent le lecteur dans le monde des magiciens, on voit comment il fonctionne : c'est la course au pouvoir, ils se croient supérieurs aux démons qu'ils n'hésitent pas à asservir et bien sûr, au-dessus de la "plèbe" qui n'a pas eu la chance de devenir magicienne. L'impulsif et entêté Nathaniel ne fait pas exception à la règle, j'ai eu bien souvent envie de le claquer, il est magicien et convaincu d'être une personne parmi les plus importantes de ce monde, comme tous les magiciens. Mais peu à peu, son parcours dévoilé explique sa détermination et son esprit revanchard sur la vie, et puis, il a des failles...
Le plus sympathique des deux reste Bartiméus, j'ai souvent éclaté de rire à ses facéties, son sens de la répartie. Si Nathaniel parle à la troisième personne, Bartiméus parle à la première, les situations cocasses qu'il provoque et sa manière de parler sont très drôles. Et puis, il adore taper sur les nerfs de son magicien si imbu de lui-même, pour le plus grand plaisir du lecteur.
Si la seconde partie du roman est un peu plus lente, la troisième décoiffe totalement, tout y est, à commencer par la magie, la quête initiatique, l'humour, les complots, les intrigues politiques... de plus, la plume est agréable à lire et les personnages sont très bien travaillés.
Ce que tu en dis donne envie!
RépondreSupprimerBelle journée à toi et tes félins-nes . Bises .
Bartiméus est très drôle, et assez fin, cela vaut son pesant de cacahuètes lol
SupprimerBisous à toi et aux Fées